À compter du 20 juillet 2020, toute personne de 11 ans et plus doit porter un masque grand public dans les lieux publics clos, en complément de l’application des gestes barrières.
Grâce à l’engagement et la responsabilité de chacun, aussi bien pendant le confinement que dans le déconfinement, la crise sanitaire du COVID-19 qui touche la France depuis le mois de mars 2020 marque le pas.
La vigilance reste nécessaire et l’État se tient plus que jamais aux côtés des Français fragilisés par la crise.
Retrouvez ici les informations sur la maladie, les bonnes pratiques à observer, les modalités concrètes de déconfinement et les mesures prises par le Gouvernement pour vous aider.
Entrez votre numéro de département ou choisissez le statut de votre département pour savoir comment adapter votre quotidien :Pour la réglementation locale :
Pour les consignes générales :Mon département est vertMon département est orange
Restez au courant
Vous pouvez recevoir les prochaines informations officielles à propos du COVID-19.
Consulter le traitement des données personnelles.
Informations sur les mesures nationales
Pour connaître les dispositions dans votre département, rendez-vous sur le site internet de votre préfecture.
Adoptons de nouveaux comportements pour nous protéger et protéger ceux qui nous entourent.
À l’heure du déconfinement, visualisez concrètement ce qui change, ce qui est conseillé, les mesures prises pour vous aider, et ce qui est autorisé ou pas en fonction de votre lieu de résidence.Mon département est vertMon département est orange
En l’absence de traitement, la meilleure des protections pour vous et pour vos proches est, en permanence, le respect des mesures barrières et de la distanciation physique. En complément, portez un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée.
Pour tenir la maladie à distance, restez à plus d’un mètre de distance les uns des autres.En savoir plus sur la maladie, sa transmission et ses symptômes
En savoir plus sur les tests et les dépistagesQue faire en cas de symptômes ?L'usage des masques grand publicCasser la chaîne de contamination : politique de tests et d’isolement
Cliquez sur une thématique qui vous intéresse plus particulièrement pour découvrir carte et données associées :
Source issue de data.gouv.fr, données mises à jour le 19 juin 2020
Comment bien porter votre masque ?
Avant de mettre ou enlever le masque, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique.
Pour le mettre :
Pour l’enlever :Il faut changer le masque :
Evitez de le toucher et de le déplacer.
Ne mettez pas le masque dans votre poche ou votre sac après l’avoir porté. En attendant de le laver, isolez-le dans un sac en plastique.
Ne le mettez jamais en position d’attente sur le front ou sur le menton.
Attention, si vous êtes malade, ce masque n’est pas adapté. Demandez l’avis de votre médecin.
Ce masque n’est pas destiné au personnel soignant.
Comment entretenir votre masque ?
Lavez le masque à la machine avec de la lessive. Au moins 30 minutes à 60° minimum.
Utilisez un sèche-linge ou un sèche-cheveux pour sécher votre masque, ou encore, faites-le sécher à l’air libre sur une surface désinfectée.
Attention : Ce masque ne remplace pas les gestes barrières.
Il ajoute une barrière physique lorsque vous êtes en contact étroit avec d’autres personnes.
Avant de mettre ou enlever le masque, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique.
Pour le mettre :
Pour l’enlever :
Il faut changer le masque :
Eviter de toucher et de le déplacer
Ne mettez pas le masque dans votre poche ou votre sac après l’avoir porté. En attendant de le laver, isolez-le dans un sac en plastique.
Ne le mettez jamais en position d’attente sur le front ou sur le menton ?
Attention, si vous êtes malade, ce masque n’est pas adapté. Demandez l’avis de votre médecin.
Ce masque n’est pas destiné au personnel soignant.
Lavez le masque à la machine avec de la lessive. Au moins 30 minutes à 60° minimum.
Utiliser un sèche-linge ou un sèche-cheveux pour sécher votre masque, ou encore, le faire sécher à l’air libre sur une surface désinfectée.
Il ajoute une barrière physique lorsque vous êtes en contact étroit avec d’autres personnes.
Le paracétamol, l’ibuprofène ou l’aspirine sont les médicaments les plus utilisés en automédication (sans avis médical préalable) contre la douleur ou la fièvre. Sûrs et efficaces lorsqu’ils sont correctement utilisés, ces médicaments peuvent présenter des risques lors d’une utilisation inadéquate. C’est pourquoi, depuis le 15 janvier 2020, les médicaments contenant du paracétamol, de l'aspirine et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène) ne sont plus en accès libre mais sont placés derrière le comptoir du pharmacien. Ils sont toujours disponibles avec ou sans ordonnance.
Cette décision prise par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) vise à favoriser le bon usage de ces médicaments d’utilisation courante et à renforcer le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients.
Le paracétamol, l’ibuprofène et l’aspirine sont disponibles sans ordonnance en pharmacie. Ils sont remboursés par l’Assurance Maladie uniquement s’ils sont prescrits sur une ordonnance par un professionnel de santé.
Dans certains cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie, pouvant conduire à des greffes du foie (c’est la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France).
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène) sont susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du 6e mois de grossesse.
L’ANSM souhaite supprimer l’accès direct à ces médicaments et renforcer le rôle de conseil des pharmaciens.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé, le 3 octobre, qu’elle souhaitait que les spécialités à base de paracétamol, d'aspirine et d'ibuprofène ne soient plus autorisées dans la zone en libre accès des pharmacies et ce, dès janvier 2020. Il n'est pas question de listage mais simplement d'un retour de ces médicaments derrière le comptoir, « renforçant ainsi le rôle de conseil [des pharmaciens] auprès des patients qui souhaitent en disposer, en particulier sans ordonnance ».
Cette mesure vise à lutter contre une certaine banalisation de ces molécules parmi les plus utilisées en automédication. Elle « s’inscrit dans la continuité des actions menées par l’Agence pour sécuriser l’utilisation de ces médicaments », au même titre que l'arrivée, dans les prochains mois, d’un message sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol afin d’alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage.
Philippe Besset, président de la FSPF, se félicite que l’ANSM « reconnaisse le rôle des pharmaciens d’officine dans la sécurisation de la dispensation de ces médicaments pouvant entraîner des effets secondaires graves lorsqu’ils sont mal utilisés ». D'après le directeur du département des médicaments en antalgie de l’ANSM, le docteur Philippe Vella, « médecins, pharmaciens et associations de patients sont favorables à cette mesure ». Côté industriels, seule l'Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa) s'est jusque-là exprimée, fustigeant un « retour en arrière inédit ». Les laboratoires disposent à présent d’un mois pour faire part de leurs remarques à l’Agence, dans le cadre de la phase contradictoire.
Les localisations du mal de gorge
- les pharyngites : il s'agit d'une inflammation des tissus de la gorge (pharynx). Avaler, parler ou même respirer peut devenir douloureux.
- dans les atteintes amygdaliennes (amygdalites) la douleur est plus localisée et siège au niveau d'une ou des deux amygdales, et provoque des difficultés importantes à avaler. La douleur peut aussi irradier dans l'oreille.
- l'épiglottite est une inflammation de l’épiglotte (petite langue cartilagineuse fermant le larynx lors de la déglutition). Elle est rare mais potentiellement grave car responsable de difficultés respiratoires
Le mal de gorge se traduit par des picotements, des douleurs ou des sensations de brûlures, et s'associe parfois à des difficultés à avaler ou à parler ainsi que d'autres symptômes suivant la localisation et la cause de la maladie.
Dans 80 % à 90 % des cas, le mal de gorge est causé par un virus.Dans 10 à 15 % des cas, l'angine est due à une infection par une bactérie.
Mal de gorge d’origine virale. Il peut s'agir d'une pharyngite ou du début d'une rhino-pharyngite virale qui se complète ensuite par de la toux, des éternuements et une obstruction nasale comme dans la grippe par exemple.
Les angines virales s'accompagnent généralement d'une fièvre modérée (entre 38 et 39°). Elles peuvent être dues à de nombreux virus banaux, mais aussi à une mononucléose ou à un herpès, la rougeole, la varicelle…
Mal de gorge d’origine bactérienne. Plusieurs types de bactéries peuvent infecter la gorge.
L'angine streptococcique (cf. fiche angine) est causée par un streptocoque de type A (plus rarement B ou C). Elle s'accompagne de fièvre, d'un gonflement d'une amygdale, qui peut être rouge ou parsemée de taches blanches; au niveau du cou, on constate souvent un ganglion gonflé et douloureux du côté de l'amygdale atteinte. Cette angine peut être grave lorsque le streptocoque est du groupe A car elle peut avoir des retentissement sur tout l’organisme, le rein et le cœur en particulier. Elle doit donc être traitée rapidement par des antibiotiques.
Cette maladie touche le plus souvent les jeunes de 5 ans à 15 ans, mais peut également toucher les adultes.
Deux angines très particulières, la diphtérie qui a pratiquement disparu des pays développés avec la vaccination, et la scarlatine qui s'accompagne d'une éruption cutanée
L’amygdalite :
On parle d'amygdalite chronique devant une inflammation des amygdales survenant généralement après des angines à répétition, responsable d'une douleur ou d'une gêne à la déglutition peu importantes mais qui peuvent augmenter lors de poussées de réchauffement. Les "cryptes" amygdaliennes peuvent se remplir de sécrétions blanchâtres dures, le caseum, d'odeur fétide.
L’épiglottite est généralement due à la bactérie à l’origine de pneumonies et de méningites, Haemophilus influenzae type B (Hib). Cette maladie est devenue exceptionnelle depuis la généralisation de la vaccination contre l'Haemophilusinfluenzae chez les enfants
Les maux de gorge peuvent aussi être dus à :
Un mal de gorge qui persiste plus de 1 semaine peut être le signe d’un problème plus sérieux :
La plupart des maux de gorge, bien qu’inconfortables, s’atténuent d’eux-mêmes en 5 à 7 jours. Un mal de gorge d’origine bactérienne peut entraîner certaines complications.
Il est préférable d’avoir recours à une consultation médicale si les symptômes suivants sont présents :
La consultation doit être d'autant plus rapide (dans la journée voire en urgence) en cas :
Il est parfois difficile de discerner une infection bactérienne d’une infection virale avec les seuls symptômes du mal de gorge. Le médecin se sert en général de la présence (ou l’absence) de plusieurs symptômes pour évaluer la probabilité qu’il s’agisse d’une infection bactérienne. Elle est peu probable chez l'enfant de moins de 3 ans ou lorsqu'elle s'accompagne d'une rhinite ou d'une conjonctivite.. Par la suite, le médecin peut détecter s'il s’agit d’une infection à streptocoque par un test de diagnostic rapide, le TDR fait par un prélèvement à l’intérieur de la gorge. Dans ce cas, un traitement par antibiotique est nécessaire.